La
Fédération
Départementale de la Libre Pensée des Bouches du Rhône appelle à
manifester
SAMEDI
16 JANVIER
2021
À 14 H 30 À MARSEILLE
RDV
AU VIEUX PORT SOUS L’OMBRIERE
Retrait
de la proposition de loi « Sécurité
globale »
Retrait
du projet de loi sur « le Séparatisme ».
Venez avec
vos drapeaux, banderoles, vos badges, vos
communiqués !
Communiqué
de presse de la Fédération Nationale de la
Libre Pensée
Projet
de loi « Séparatisme »
La
Libre Pensée a été auditionnée par l’Assemblée nationale
Le
mardi 5 janvier 2021, Dominique GOUSSOT, responsable
de la Commission « Droit et
Laïcité » de la Fédération
nationale de la Libre Pensée a donc pu donner notre analyse sur le
projet
de loi « Séparatisme » à la Commission
parlementaire, présidée par monsieur François
de Rugy, chargé de ce texte.
Vous
trouverez une analyse exhaustive sur ce projet de
texte de loi sur notre site https://www.fnlp.fr/2021/01/08/projet-de-loi-separatisme/. Vous
trouverez aussi le lien pour un article du journal La Croix qui en rend
compte : https://www.la-croix.com/France/Separatisme-Francs-macons-veulent-renforcer-neutralite-services-publics-2021-01-05-1201133267
Et
un autre de la chaîne parlementaire : https://lcp.fr/actualites/les-reserves-des-francs-macons-sur-le-projet-de-loi-principes-de-la-republique-47551
Après
l’effort, l’absence de réconfort
Ce
texte au titre caméléonesque, changeant d‘objet selon
les jours et les humeurs du Président de
la République se veut à l’instant T
intitulé « pour conforter les principes
républicains ».
Hormis un arsenal répressif accru, il ne contient strictement aucune
proposition positive. La matraque est le seul horizon dessiné par ce
projet de
loi.
La Libre Pensée
constate que quasiment personne ne veut de ce texte, ni les
associations laïques
historiques (Libre Pensée, Ligue de
l’Enseignement, Ligue des Droits de l’Homme), ni les associations
de défense des
Droits de l’Homme et de lutte contre
le racisme, ni les syndicats
ouvriers, ni même les cultes qui
se méfient, avec raison, des mesures répressives et de contrôles
accrus. La
plupart des Obédiences maçonniques
sont aussi plus ou moins en opposition.
Hormis
les domestiques du pouvoir, les tard-venus, les
intéressés qui espèrent
un petit quelque chose en échange de
leur soumission, bref une nouvelle Société du
Dix-Décembre (clique d’aventuriers ayant permis
le
coup d’Etat pour faire accéder au pouvoir Louis-Napoléon
Bonaparte en 1850), force est de constater que le Roi est nu.
Va-t-il,
encore une fois, décider tout seul ?
Pourtant
en matière de laïcité, il y en aurait des choses
à faire, sans parler même d’abroger la loi
Debré, le Décret de Charles X sur la
Guyane et le statut clérical
d’exception d’Alsace- Moselle.
Prenons deux
exemples récents :
A Saint-Brieuc (22), l’article 28 de la loi de 1905 est violé. Un calvaire
est installé sur un espace public. La Libre
Pensée saisit le Tribunal
administratif qui ordonne à la municipalité de détruire cet emblème
religieux. Aussitôt des « séparatistes » forment un comité « Touche pas
à ma croix », appellent à une manifestation publique sur le
thème : « À chaque fois
que la Libre Pensée fera une action
et obtiendra raison, nous nous battrons. Notre action est donc contre
la Libre Pensée et pour le maintien du
patrimoine et de notre histoire ». Que fait le Préfet,
représentant du gouvernement pour faire respecter « la
chose jugée » ?
À Béziers
(34), le maire d’extrême-droite, Robert
Ménard, remet en place une crèche catholique à la Mairie, alors
qu’il a été
mis devant le Tribunal administratif
par la Libre Pensée et condamné à
plusieurs reprises. Et cela s’empire (en un mot comme en deux). Il
provoque à
nouveau en supprimant les repas de substitution sans porc dans les
cantines
scolaires. La Libre Pensée réagit : « Qui peut avoir de tels
sentiments xénophobes pour priver des enfants de
manger à leur faim ? C’est indigne ! » Récemment le Conseil
d’Etat (la plus haute
juridiction administrative) a condamné le maire de Châlons-sur-Saône
(71) pour
un même fait. Que fait le sous-Préfet,
représentant du gouvernement pour faire respecter « la
chose jugée » ? Rien, il refuse d’intervenir.
Il y a donc « séparatisme » et « séparatisme »
visiblement
Comme
le note La Chaîne parlementaire
: « Plus
largement, le renforcement des contrôles des
associations cultuelles induit par le texte viserait avant tout les
associations musulmanes, a jugé le Grand
Maître de la Grande Loge de France (Pierre-Marie
Adam. NDLR).
L’article 27 du projet de loi, notamment, oblige en effet les
associations
cultuelles à se déclarer auprès du préfet compétent, afin de pouvoir
bénéficier
des avantages liés à ce statut. « Personne ne va l’interdire aux
juifs, aux catholiques » a ironisé Pierre-Marie
Adam. Est-ce qu’un préfet est compétent pour décider du côté
cultuel
d’une association ? ». Il a dit et bien dit.
De la même manière qu’elle
demande le
retrait de la proposition de loi « Sécurité
globale », la Libre Pensée demande le retrait du projet de loi sur
« le Séparatisme ».
La
liberté ne se divise pas :
Retrait
des lois liberticides !
Paris, le 7 janvier 2021