Arles: Assemblée Générale & débat

Le groupe GRACCHUS BABEUF de la Libre Pensée d’Arles vous invite :

Assemblée Générale 
 MARDI 20 FEVRIER A 17 H
maison des associations ARLES
puis intervention d’HENRI HUILLE

Après L’Assemblée Générale  Henri Huille, président fédéral de la Libre Pensée , abordera les positions de la Libre Pensé et ses combats dans la situation actuelle en France et dans le monde.

Le Régime à l’agonie détruit tout ce qui a été édifié, tous les acquis sont remis en cause. Il suscite par la même de vastes mouvements sociaux impliquant un nombre croissant de couches sociales.

Ce monde inquiet connait crise sur crise, affrontement sur affrontement, révolte sur mouvement social.

Le dernier que nous avons connu contre la Réforme des Retraites est riche d’enseignement mais la force du mouvement n’a pas été encore suffisamment forte pour contraindre l’Intersyndicale et bloquer le pays. C’est cette même question que rencontre le mouvement des agriculteurs.

La crise s’amplifie, les vieilles recettes ne font plus florès. Alors le gouvernement présente une nouvelle loi sur l’Immigration, la trentième en 40 ans, avec un triple objectif :

  • Précariser encore plus les immigrés
  • Les désigner comme responsables de « l’insécurité »
  • Faire un pont avec la Droite et l’Extrême-Droite pour faire durer son régime.

Le pouvoir est minoritaire dans le pays, minoritaire à l’Assemblée nationale, La quasi-totalité des Ministres sont inconnus du public … L’Article 49,3, c’est le Droit de véto de Louis Capet. Cela ne peut durer ad vitam. C’est la première fois, comme nous l’analysons dans notre numéro d’Arguments « Pour en finir avec la Vème République » que le « Bonapartisme » en place n’a aucune base ni sociale, ni politique.

Il ne tient que par la répression toujours plus forte, ajoutée à une dose de mépris toujours plus grande. Cela résonne comme « Ils n’ont pas de pain ? Quils mangent de la brioche ! ».

Dans une situation où tout s’aggrave, tout se disloque, où la crise succède à une autre crise, la seule solution qui apparait crédible, c’est de redonner la parole au Peuple. C’est à lui qu’il appartient de décider de sa destinée. C’est l’élection d’une constituante souveraine où le Peuple décidera pour un gouvernement du Peuple, par le Peuple, pour le Peuple.

Salutations fraternelles

Groupe Gracchus Babeuf