Après le 2e Tour des élections législatives Tout est possible, à deux conditions
– DECLARATION –
Après le 2e
Tour des élections législatives
Tout
est possible, à deux conditions :
–
La
rupture totale avec le système !
–
En finir
avec les Institutions de la Vème
République
Le
résultat est clair et net :
–
Échec
patent
de l’extrême-droite, rejetée massivement par le pays.
–
Rejet
écrasant confirmé d’Emmanuel Macron et de la Macronie.
–
La Gauche
unie (NFP) remporte la majorité à l’Assemblée nationale
Mais
soyons lucides : Tout
va être fait, par certains dans tous les camps, pour voler la victoire
du 7
juillet 2024 au peuple. Le pays sera ingouvernable si nous restons dans
le
cadre des Institutions de la Vème République.
Tous
ceux qui voudront respecter la volonté populaire seront immanquablement
amenés
à remettre en cause l’obstacle que représente la Constitution réactionnaire
et liberticide de la Vème République. Nul doute que le Peuple
le
soutiendra dans cette entreprise salutaire
Si nous
voulons respecter la
volonté populaire, il faut briser les Institutions réactionnaires et en
finir
avec la Vème République. On ne peut respecter la
volonté
populaire et appliquer le programme de la Gauche unie qui vient
d’emporter les élections, en mettant en œuvre les combines
politiciennes de la Vème
République.
Emmanuel
Macron a utilisé
tous les mécanismes de la Vème
République pour ouvrir la voie à l’extrême-droite
sur l’orientation
« Moi ou le chaos ».
On a eu « le chaos » et
« lui » et il faut en finir
avec « Jupiter » pour se débarrasser du chaos.
Comment
a-t-il été possible d‘en
arriver là ?
Nous avons
lu avec intérêt sur Médiapart
du 5 juillet 2024 :
Le
déséquilibre entre le pouvoir Législatif et celui de l’Exécutif
n’a cessé de s’accroître au rythme des révisions constitutionnelles.
Tant et si
bien, indique Marie-Laure Basilien-Gainche, qu’un gouvernement d’extrême-droite
pourrait sans difficulté « mettre au pas l’administration
sur des
critères racistes ». Et ce, d’autant plus aisément qu’il
profiterait
d’une majorité, absolue ou relative, composée de député·es dont
les compétences légistiques ne sautent pas aux yeux. « L’Assemblée
deviendrait plus que jamais une chambre d’enregistrement, poursuit
la
juriste. Et l’emprise de l’Exécutif s’affirmerait davantage
encore… »
Réforme
après réforme, les gouvernements précédents ont pavé la voie à un
pouvoir autoritaire, en accélérant l’adoption de mesures
liberticides. « C’est
un boulevard qui a été ouvert », affirme encore Marie-Laure
Basilien-Gainche. « Nous sommes arrivés à la veille
d’une
élection dans une situation de fragilisation extrême. S’il arrive au
pouvoir,
le RN pourra à la fois faire un usage plus grave, plus
discriminatoire
et plus liberticide de l’arsenal juridique existant. Il viendra menacer
davantage l’État de droit en adoptant de nouvelles lois et de nouvelles
règles », explique Stéphanie
Hennette-Vauchez.
Depuis
2017, Emmanuel Macron n’a cessé de s’attaquer à l’édifice
légal des libertés, faisant entrer dans le droit commun des mesures
d’exception. On ne compte plus le nombre de dispositions adoptées ces
dernières
années, au nom de la sécurité, de la lutte contre le terrorisme ou de
l’urgence
sanitaire.
La Vème
République
est le terreau sur lequel prospère l’extrême-droite. C’est
pourquoi la
seule solution est de mettre en œuvre une Assemblée constituante
élue et
souveraine pour que le Peuple, et lui seul, décide des institutions
qu’il
souhaitera pour le représenter et défendre ses intérêts.
Comprendre
pour agir
À son Comité
général de
septembre, la Fédération nationale de la Libre Pensée a, à son
ordre du
jour, la mise en œuvre du Procès de la Macronie, où nous
établirons
toutes les responsabilités des uns et des autres dans cette forfaiture
politique au compte du Capital.
Nous
n’oublierons rien, pas un
mot, pas un acte, pas une forfaiture de celles et de ceux qui ont
ouvert la
voie à l’extrême-droite par une campagne de haine, digne de Gringoire
(1) contre les
Immigrés, les Musulmans, et
contre LFI et Jean-Luc Mélenchon qui refusaient de se
joindre à
ce cortège ignoble de xénophobie et de racisme.
La Libre
Pensée se fera un
devoir et un plaisir à mettre sur la place publique toutes leurs
déclarations,
actes et turpitudes. Nous n’oublierons pas, nous n’oublierons rien, car
ce
qu’ils furent, ils le seront toujours. Quand on trahit une fois, on
trahit
toujours après, c’est le prix de la gamelle.
Nous
disons « Macronie »
et non « Macronisme », car utiliser cette
expression sous-entendrait que l’on a affaire à une pensée politique
(un système), alors que la « Macronie »
n’est qu’une combine, celle des « copains et des coquins »
qu’avait initiée de Gaulle et ses barbouzes et qu’Emmanuel
Macron
a élevé au rang d’Institution et de pratique généralisée d’État. Les Macronistes
servent le Capital et au passage ils se servent allégrement sur
le bien
public.
Emmanuel
Macron a ouvert
le chemin à l’extrême-droite, nous
n’en n’avons pas fini avec elle, mais dans le même temps dans ce
combat, il
faut expurger fort le pays de la Macronie
et des Macronistes. C’est pourquoi la Libre Pensée,
avec tous
ceux qui veulent participer à cet assainissement du pays, organise ce
procès
public de la Macronie.
La Libre
Pensée appelle les militants, les syndicalistes, les
travailleurs immigrés, les démocrates, les laïques, les intellectuels à
venir
témoigner au Procès public de la Macronie en indiquant les exactions de
celle-ci dans leurs secteurs. Prenez contact
pour cela avec la Libre Pensée : libre.pensee@fnlp.fr
Aujourd’hui tout est possible, à la seule
condition de faire une rupture totale avec tout ce qui s’est
passé
depuis des années. La rupture, c’est d’abord tout de suite :
L’abrogation
des lois scélérates « loi
scélérate Cazeneuve de 2017 sur la sécurité publique », « Sécurité
globale », « Séparatisme »,
« Immigration » !
–
L’abrogation
des lois et mesures antisociales « Retraites »
et « Décote » « Chômage »,
« Emploi », « RSA », « AME » !
–
Abrogation
de la loi Debré et de toutes les lois
antilaïques !
La Vème
République
a commencé par un coup d ‘État, elle finit dans la pourriture la plus
abjecte,
il faut en finir définitivement. Il faut balayer les Institutions
de la Vème
République.
La
parole au
Peuple !
Constituante
pour la
République !
Note :
1-
Gringoire est
un hebdomadaire politique et littéraire français de droite fondé
en 1928. C’est l’un des grands hebdomadaires de l’entre-deux-guerres,
selon une formule
inventée par le journal Candide,
et qui est reprise, non
seulement par Gringoire, mais aussi par les
hebdomadaires de
gauche Vendredi et Marianne :
une place importante accordée à la politique, avec Pierre
Drieu la Rochelle et Francis Carco.
Le Front
populaire français et
le Front
populaire espagnol sont
vitupérés
par l’hebdomadaire. Il prend parti pour les putschistes franquistes pendant
la guerre
civile espagnole,
par opposition au
communisme. En 1939, après la chute de la République
espagnole, le journal dénonce violemment l’arrivée de réfugiés sur
le sol
français : « L’armée du crime est en France, qu’allez-vous
en
faire ? », interroge-t-il en une. Après la publication
par L’Action
française d’un article calomnieux accusant Roger
Salengro d’avoir
déserté
pendant la Première
Guerre mondiale, Gringoire lance
une campagne de dénigrement contre le ministre de l’Intérieur. Quand Salengro
se suicide, Gringoire ne manifeste aucun regret
et Philippe
Henriot et Roland
Dorgelès rejoignent
la
rédaction. Après la défaite de 1940, Gringoire se
replie en zone
libre et
approuve l’armistice
du 22 juin 1940,
puis la Révolution
nationale du maréchal
Pétain. (Source :
Wikipédia)