Réunion publique le samedi 16 septembre à 15 h 30. Avec Christian EYSCHEN, secrétaire général de la FNLP Réunion publique le samedi 16 septembre à 15 h 30
Réunion
publique le samedi 16
septembre à 15 h 30
Avec Christian
EYSCHEN, secrétaire général de la FNLP
Pour le respect de la loi de 1905 !
Pour la Séparation des cultes et de l’Etat !
Pour l’abrogation des Concordats !
Pour la fin des privilèges
accordés aux Religions !
Théâtre Toursky
(Salle
Léo
Ferré)
16 Promenade Léo Ferré
à Marseille 13003 (Parking sur
place)
____________
23
septembre 2023, messe du
pape au stade Vélodrome
La Libre Pensée le dit
clairement : la laïcité c’est que la République assure la liberté de conscience de chacune et chacun. Le pape peut
librement se déplacer et dire la messe
auprès des catholiques. Comme tout fidèle
de toute religion
doit pouvoir pratiquer
librement son culte.
La laïcité c’est la
Séparation, la République ne reconnait, ne subventionne ni ne salarie aucun culte, quel qu’il soit. Ceci afin de
préserver l’État et les services publics de toute mainmise religieuse tout autant que de protéger
les cultes de la férule
politique de l’Etat, de tel ou tel gouvernement.
Le traitement politique et
médiatique qui entoure ce voyage et cette messe appelle, de nombreux questionnements au regard de la loi
de 1905 : conditions de financement du
déplacement du pape et de la messe prévue au stade vélodrome,
rôles et
places des élus et représentants de
l’Etat, respect de l’égalité entre les citoyens quelles que soient leurs religions respectives ou leur absence de
religion.
M. Payan, maire de Marseille, proclame publiquement que c’est lui, conjointement
avec le Cardinal Aveline, qui a invité
le pape. La municipalité de Marseille s’est
entremise pour obtenir le Stade Vélodrome
pour le pape.
Plusieurs repas
et réunions préparatoires d’élus des Bouches
du Rhône (sénateurs,
députés, maires …) se
sont succédés « autour du cardinal » ainsi que des voyages d’élus
se rendant, es-qualité, au Vatican
« en partenariat avec le diocèse ».
Certains maires
se répandent dans la presse,
sur YouTube et KTO pour affirmer
: « c’est très important pour nous,
pour transporter la Foi auprès de nos administrés …
c’est comme ça qu’on arrive à faire vivre
l’Eglise », « dans un village français, il y a
quatre
éléments fondamentaux qui permettent de préserver l’image de la commune
:
la mairie, l’école, le monument
au mort et l’église
» d’autres multiplient les apparitions
médiatiques
à Marseille et au Vatican lors de cérémonies religieuses avec le susdit cardinal.
Macron, en qualité de président
de la République viendra plier le genou devant le
pape et Darmanin, ministre de l’Intérieur, dans la volonté macroniste
de liquider la loi de 1905, déclarait il y
a peu à Marseille : «
Si la République ne reconnaît
aucun culte, en fait, elle les reconnaît tous ». Surtout
le
catholique, en fait.
Mme Vassal présidente de la Métropole, M.
Muselier président
du Conseil Régional, ont fait voter les instances délibératives de ces collectivités locales pour des subventions
d’argent public
(au Conseil régional, par exemple, 80% de la dépense pour l’Institut catholique de la Méditerranée) contribuant largement à plusieurs manifestations
de thèmes divers
et
variés,
intitulées
«
Rencontres méditerranéennes » et organisées « à l’occasion
de la venue
historique du pape ».
Cette opération s’inscrit dans la stratégie
politique de l’Eglise : la Charte de
Florence.
Samedi 26 février 2022, plus d’une
centaine d’évêques et des maires
des villes de la région
[pourtour méditerranéen] se sont
rencontrés pour signer ensemble le document
qui vise à intensifier la collaboration entre l’Eglise et les
autorités
civiles.
Ils se fixent un certain nombre d’objectifs, entre autres,
: le
« développement des nations grâce à la coopération entre ses villes et ses communautés religieuses » et
appellent les gouvernements à «
établir une consultation régulière avec les maires,
avec
tous les
représentants pertinents des communautés religieuses, des autorités locales,
des institutions culturelles, des universités et de la société civile
…» et à «
promouvoir le Pacte mondial
pour l’éducation à tous les niveaux – un parcours qui
intègre les approches anthropologiques, communicatives, culturelles, économiques,
politiques, générationnelles, interreligieuses, pédagogiques et
sociales
».
Ce qui a l’aspect d’une
grande tambouille mélangeant l’éducation et la culture avec la politique
et la religion, a un contenu
: placer les collectivités locales
sous l’influence dogmatique de l’Eglise. L’Eglise partout ! La laïcité
nulle part
!
En résumé
: C’est une offensive concertée de subversion de la laïcité et de re- cléricalisation
de tous les aspects de la vie
sociale.
Qu’est-ce
que La charte de Florence ?
« Les
Évêques Catholiques et Maires des Villes méditerranéennes, réunis à
Florence,
•
inspirés
par l’héritage de Giorgio La Pira, l’ancien Maire de Florence, qui déjà
dans
les années 50, a promu le dialogue interculturel et interreligieux
entre les
Villes, et en particulier entre les Villes méditerranéennes
;
•
conscients que la Méditerranée a été historiquement le carrefour des
cultures
d’Europe et d’Asie occidentale, des hémisphères Nord et Sud et qu’elle
peut à
nouveau jouer un rôle crucial dans la paix et le développement des
nations
grâce à la coopération entre ses villes et ses communautés
religieuses… suite