Les enfants d’Arenc Méditerranée ont droit à un enseignement secondaire public et laïque

La Fédération départementale de la Libre Pensée et ses Groupes de Marseille constatent que l’Etablissement public, « Arenc Méditerranée », géré par l’Etat, la Région, le Département, et la Ville, a engagé des aménagements immobiliers urbains non conformes avec l’Enseignement public laïque, et bradant le statut des enseignants de la Laïque. 

En effet, le 20 février 2024, sera posée la première pierre du collège privé, jésuite « Loyola », seul établissement secondaire ouvert dans le secteur, mise à part une Cité scolaire internationale, fonctionnant elle-même sur le modèle du privé, et qui ouvrira ses portes en septembre 2024. 

Cette Cité scolaire a été caractérisée, à juste titre, par des syndicats et de nombreuses forces attachées à l’Ecole publique, comme un établissement fondé sur la discrimination sociale, et un fonctionnement dérogatoire aux règles statutaires des enseignants du public. 

Ce projet s’insère dans l’acharnement du président Macron, et de son premier ministre Attal, à valoriser l’école privée catholique, en application de la loi Debré dont nous exigeons l’abrogation afin que les fonds publics reviennent uniquement à l’Ecole publique. 

Alors que la ministre de la Ville annonce vouloir créer des « petits Euromed » dans le reste de Marseille, la Libre Pensée demande à rencontrer les autorités concernées par Arenc Méditerranée. 

La Libre Pensée décide d’en appeler à tous les laïques, et de contacter les Unions départementales des syndicats, dont les fédérations enseignantes, ainsi que les associations et organisations de Marseille, attachées à la défense de l’Ecole publique, afin d’exiger le droit imprescriptible des enfants des habitants d’Arenc Méditerranée, à pouvoir accéder à l’ensemble de l’Enseignement public laïque. 

Marseille, le 15 février 2024