Pour la défense du droit de s’exprimer publiquement aux fins d’exiger un cessez-le-feu immédiat à Gaza et au Liban

La Fédération de la Libre pensée des Bouches du Rhône s’associe aux communiqués de la Libre pensée de l’Hérault demandant :

Depuis des mois, la fédération des libres penseurs de l’Hérault, comme d’autres associations, fait l’objet de mesures tendant à lui dénier le droit de s’exprimer publiquement aux fins d’exiger un cessez-le-feu immédiat à Gaza – et aujourd’hui au Liban – de manière à empêcher la poursuite des « crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis sur le territoire de l’État de Palestine (dans la bande de Gaza) à partir du 8 octobre 2023 au moins », selon les qualifications retenues par le procureur près la Cour pénale internationale (CPI).

La répression a franchi une nouvelle étape avec une plainte en diffamation déposée la veille du 10 octobre 2024 par le préfet de l’Hérault, François Xavier Lauch, contre le vice-président de la Libre pensée de l’Hérault, Alban Dessouter (interview de ce dernier sur France bleu le 11 octobre 2024).

Le 11 octobre, le préfet de l’Hérault a pris un nouvel arrêté (publié sur le site de la préfecture) interdisant la tenue de la mobilisation en soutien au peuple palestinien qui devait avoir lieu ce même jour à Montpellier sur les mots d’ordre :

Cette mobilisation a été annulée par ses organisateurs ; s’ils l’avaient maintenue, ils risquaient six mois d’emprisonnement et 7500 euros d’amende.

Ces faits doivent nous alerter sur l’escalade et l’acharnement de la répression contre la liberté d’expression et la liberté de manifester, pas seulement pour la Palestine. Pour pouvoir continuer à Marseille, et ailleurs, à manifester notre soutien à Gaza et à la Palestine, restons vigilants et  signons l’appel .

20 octobre 2024.