Pour la plus absolue liberté de conscience, pour le droit à l’instruction, en hommage à Samuel Paty

A DIJON

La Libre Pensée est saisie d’effroi devant le crime barbare contre l’enseignant Samuel Paty. Elle assure sa famille, ses proches, ses collègues, ses amis de sa profonde empathie dans ce drame. La Libre Pensée leur témoigne sa profonde solidarité dans cette cruelle épreuve.

La Libre Pensée condamne fermement et énergiquement cet acte odieux d’un fanatique religieux qui s‘ajoute à d’autres assassinats commis par des religieux épris de haine envers l’Humanité.

Le dimanche 18 octobre 2020, la Libre Pensée était présente
dans les rassemblements qui ont eu lieu

A LYON

Nous y étions, car tuer un être humain, c’est assassiner l’Humanité toute entière.

Nous y étions, car chaque être humain porte l’entière condition humaine.

Nous y étions, sans ostentation ni publicité, simplement par respect et solidarité dans une discrétion assumée.

Nous y étions pour marquer notre refus absolu que la chaine d’union de l’Humanité soit séparée d’un de ses maillons

A MONTPELLIER

Nous y étions, parce que la Fraternité doit toujours être plus forte que le rejet de l’autre

Nous y étions, mais pas avec les porteurs de haine qui utilisent ce drame épouvantable pour marquer de leur xénophobie une partie de la population qu’ils vouent aux gémonies.

Nous y étions, pour rendre hommage à cet enseignant dévoué à son métier qui est d‘instruire, c’est-à-dire de construire des êtres humains conscients, libres d’assurer leurs destinées.

Nous y étions, mais pas avec ceux qui parlent des autres pour mieux parler d‘eux-mêmes et se faire de la publicité à bon compte.

A PARIS

Nous y étions, parce que nous voulons un monde meilleur où chacun peut avoir sa place dans l’égalité de tous.

Nous y étions, mais pas avec ces médias, tels des vautours, qui s‘abreuvent du sang des victimes pour accroitre leurs audiences et qui donnent un perchoir toujours plus grand aux corbeaux de mauvaise augure porteurs de haine et xénophobie croissante.

Nous y étions, car la liberté, en premier lieu, la liberté de conscience et d’expression est notre bien le plus précieux.

A TOULOUSE

Nous y étions, mais pas avec les croque-morts qui se drapent dans les linceuls des autres pour mieux s’auto-glorifier et pour mieux justifier leur politique réactionnaire.

A VANNES

Nous y étions, car le véritable tombeau de Samuel Paty sera toujours dans le cœur de celles et de ceux qui l’ont aimé et dans la mémoire de celles et de ceux qui se souviendront de lui. Les Egyptiens dans la Haute-Antiquité pensaient qu’il y avait deux morts, d’abord quand l’âme quittait le corps et quand mourait la dernière personne qui avait prononcé votre nom.

Nous y étions, pour que le nom de Samuel Paty ne s’efface jamais dans nos mémoires et dans nos cœurs.

A STRASBOURG

Nous y étions…. Pour plus jamais cela.

Paris, entre peine et solidarité, le 18 octobre 2020